lundi 9 mai 2011

Masturbation... Définition


Extraits du dictionnaire médical du docteur Labarthe, 1890

Voici un texte croustillant, on se demande si l'auteur est sincère ou s'il s'est royalement foutu du monde en écrivant son texte d'une seule main...
L'onanisme est une pratique qui consiste à provoquer l'orgasme vénérien en dehors du coït. Aussi ancien que le monde, l'onanisme vivra autant que lui, envers et contre les médecins et les moralistes. Les deux sexes s'y livrent à peu prés également.
L'onanisme chez la femme peut être comme chez l'homme, solitaire ou à deux, manuel ou non manuel. On distingue :
- l'onanisme vaginal consiste à introduire dans le vagin, le doigt, une chandelle, une carotte, un navet, un étui à aiguilles, un phallus artificiel, etc. et à lui imprimer des mouvements de va et vient.
- l'onanisme clitoridien consiste à exercer des frottements légers, des titillations délicates sur le clitoris avec le doigt ou à imprimer au capuchon qui recouvre le gland du clitoris, tenu entre le pouce et le médius, des mouvements de va et vient jusqu'à production du spasme voluptueux.
- L'onanisme clitoridien est beaucoup plus fréquent que l'onanisme vaginal, car le clitoris est de tous les organes génitaux féminins, celui qui est doué de la plus vive sensibilité. On le rencontre aussi bien chez les femmes que chez les jeunes filles. C'est celui qui domine dans les pensions de demoiselles.
Il est un autre mode d'onanisme clitoridien qui se pratique par le frottement des cuisses, la femme restant debout ou assise. Il s'accomplit par un mouvement particulier du bassin, par un balancement des hanches, grâce auquel les cuisses étant posées l'une sur l'autre et fortement croisées, la friction clitoridienne se produit par un frottement de la partie interne et supérieure des cuisses.
On rencontre cette variété d'onanisme chez les couturières, lingères, les femmes qui travaillent à la machine à coudre, les modistes ; il se pratique aussi dans les pensions et les couvents.
L'onanisme à deux, entre femmes, peut être manuel ou buccal, mais il est presque toujours Clitoridien
- dans l'onanisme manuel, les deux femmes se titilllent réciproquement le clitoris avec le doigt
- L'onanisme buccal consiste à se servir des lèvres et de la langue, au lieu de la main, pour chatouiller et exciter le clitoris jusqu'à production du spasme voluptueux, la langue servant à frictionner le clitoris et les lèvres à pratiquer la succion de l'extrémité inférieure de cet organe.
- Cette variété d'onanisme a reçu le nom de saphisme depuis que l'illustre grecque Sapho l'éleva a la hauteur d'un culte avec les Lesbiennes comme prêtresses, ce qui prouve que de tout temps, la langue et les lèvres ont pris une large part aux plaisirs de l'amour contre nature.
Sans remonter à Sapho, on trouve dans l'histoire moderne des exemples authentiques de cette pratique, notamment chez les filles du Régent, l'une d'elles, l'abbesse de Chelles fut accusée de se livrer au saphisme avec les jeunes religieuses de son couvent qui lui accordaient des témoignages de la plus infâme complaisance. Sa sœur, la Reine d'Espagne, à peine âgée de 16 ans, attaquait toutes celles de ses caméristes qu'elle jugeait passionnées. Le Roi, prévenu, chassa les beautés lesbiennes qui s'étaient prêtées au goût de la Reine, mais après le pardon conjugal, elle reprit ses honteux divertissements.
Tout le monde se souvient du salon d'une princesse, qui sous l'Empire, réunissait chez elles des femmes de la Cour de Napoléon III, avec des chanteuses qui se saphisaient à l'envie.
Enfin les Parisiens n'ont pas oublié l'aventure de ce mari qui, en 1883, surprit dans l'arrière boutique d'un magasin interlope de parfumerie du quartier de la Madeleine, sa propre femme en train de se faire saphiser par la jolie parfumeuse.
Le saphisme est surtout fréquent dans les maisons de prostitution et entre prostituées libres.
Il se pratique aussi beaucoup dans les appartements particuliers tenus par des matrones, dans certains magasins de parfumerie, de gants, de mode, de papeterie même, où la clientèle se compose moins de femmes galantes que de femmes du monde qui, blasées, perverties et libidineuses, viennent là se faire saphiser pour satisfaire leurs excitations génésiques et payent les femmes qui leur procurent cette jouissance, mais sans jamais se lier de cœur avec elles, absolument comme les hommes vont dans les maisons de tolérance ou chez une fille.
Pour en finir, rappelons une dernière variété d'onanisme qui est bien le résultat de la plus horrible dépravation et la preuve d'une formidable aberration du sens génésique. Je veux parler de l'onanisme clitoridien que certaines femmes se font pratiquer par des chiens dressés à cet effet. Ces faits de bestialité sont moins rares qu'on ne croit, dans les grandes villes surtout. Méfiez-vous donc de ces femmes, en général des prostituées et des femmes galantes, que vous voyez toujours avec ces affreux "King-Charles" qu'elles portent sous leurs bras et qu'elles comblent de caresses.  

mardi 3 mai 2011

La Belle et la Bête





La Belle et la Bête est un conte de fée qui a charmé notre enfance. On avait compris que l’apparence physique de toute personne n'importe pas tant que ça et qu'il fallait voir au delà de sa carcasse.
Aujourd’hui, ce conte de fée se relève de ses cendres et prend une nouvelle tournure. Nouveaux personnages et nouvelle version. En effet il y'a eu inversion des rôles. La Belle a changé de costume. Elle s'est mise dans la peau du fameux parti islamiste La Nahdha. Et la Bête? Je vous laisse deviner... 

En tant que jeune femme tunisienne, j'ai toujours eu l'habitude de porter des vêtements à la mode et ayant un joli corps je me permettais des mini jupes, des décolletés et bien évidemment un maillot de bain en deux pièces. J’ai pris aussi la "mauvaise habitude" de sortir en boite, de boire, de fumer de côtoyer des hommes partout où je vais. En bref, d'un point de vue islamiste je suis vicieuse et corrompue jusqu’à' l'os!  A priori, je suis une menace potentielle et une horrible atteinte à la vertu. Oui! Je dis bien la vertu et essentiellement la vertu telle que nos chers amis les islamistes la définissent. D’après eux, la vertu se résume donc au fait de respecter quelques codes. En premier lieu, il faut être pratiquant et appliquer la Chariaa à la lettre. Le code vestimentaire est à ne pas oublier. On est musulman pratiquant vertueux, respectable et distingué! Et ce qui marque cette différence c'est le code vestimentaire. Pour les hommes, il s'agit du port de la barbe et d'une sorte de robe, et pour les femmes, c'est le Burqa. 
 Par conséquent, toute femme musulmane, notamment la femme tunisienne, doit respecter ce code si elle se veut respectée et estimée. Quelle horreur!!! Depuis quand l’apparence physique est un repère ou une référence sur laquelle on peut baser notre jugement?! Si mes souvenirs sont bons, la morale du conte de la Belle et la Bète se résume au dit de Saint Jean " cessez de juger sur l'apparence, jugez avec équité".
Si l'essence même de L'Islam est la justice. Où est elle? Nos amis les Islamistes, ont peut être oublié cet énorme "détail"? J'en doute fort! Tant qu'on ne porte pas le Burqa ou quelconque autre habit d'ordre religieux, on est automatiquement exclu de "la communauté musulmane". J'ose même affirmer que, quoique le Burqa n'est qu'une invention masculine et qui, à l'origine, est l'habit traditionnel des femmes afghanes, il devient la marque de la foi musulmane chez les femmes.
Suis-je obligée de porter cet habit pour me faire respecter? je crains que oui! Dans une Tunisie où le parti islamiste semble prendre le dessus, je crois qu'il n'y a plus de place pour les femmes comme moi. On nous colle déjà des étiquettes. Et quelles étiquettes! On nous traite de putain et de catin!!! Mesdames nous sommes la Bête.